Neuvième station. Jésus tombe pour la troisième fois.

V/ Nous t’adorons, ô Christ et nous te bénissons.
R/ Parce que tu as sauvé le monde par ta sainte croix.
De la lettre aux Philippiens (2, 6-7)
Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes.

Ce n’est plus un seul genou qui est à terre, c’est tout le corps qui ploie sous le poids de la croix. Son corps ne fait plus qu’un avec le chemin qui conduit au Calvaire. Il est le chemin, la vérité et la vie. Ce chemin passe, pour nous aussi, par la croix pour accéder à la vie éternelle.
Nous savons que le bonheur n’exclut pas les épreuves. On ne choisit pas notre croix.
L’humilité consiste à accueillir celle qui vient et continuer à aimer, malgré tout.
Quand on pense abandonner, apprends-nous Seigneur à nous abandonner entre les bras du Père. La sainteté à laquelle nous sommes tous appelés est à ce prix.
Lorsqu’on souffre, il nous arrive de prendre conscience de cette terrible solitude que rien
ne peut soulager : ni la présence des autres, ni la médecine, ni même les prières parfois.
La tentation est parfois grande de se laisser aller au découragement et d’en finir une fois pour toutes. Dans une course comme dans la vie, ce sont toujours les derniers mètres les plus difficiles. Que le Seigneur donne à tous le courage d’aller jusqu’au bout. Qu’il nous donne d’espérer sans mesure, même au creux de la nuit la plus sombre.
PRIERE : Nous te confions, Seigneur, les personnes atteintes de lourdes maladies, parfois invisibles. Nous te prions en particulier pour celles et ceux qui sont découragés par les rechutes et les diverses dépendances. Touche le cœur des personnes qui pensent au suicide. Ne les laisse pas entrer en tentation mais délivre-les du mal.
Notre Père…
Je vous salue Marie…