Première station. Jésus est condamné à mort.

V/ Nous t’adorons, ô Christ et nous te bénissons.
R/ Parce que tu as sauvé le monde par ta sainte croix.
De l’Évangile selon saint Marc (15, 14-15)
Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! ». Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.

Jésus est condamné sur base de faux témoignages. Pour contenter le peuple, on a préféré mépriser la justice la plus élémentaire. Pourtant, nombreux dans la foule sont ceux qui reconnaissent son innocence. Les mêmes qui avaient été touchés par son Evangile, guéris par sa puissance d’Amour et de Pardon restent silencieux. Leur silence étouffe la vérité. Ils pourraient témoigner en sa faveur mais ne le font pas. Par peur. Par lâcheté. Par complicité. Jésus est seul.
Reconnaissons nos silences à son égard. Notre peur de témoigner de lui dans nos familles, dans nos milieux de travail et de loisir. Nous craignons tellement le « qu’en-dira-t-on ? ». On nous martèle, de manière insidieuse, que la foi est du domaine du privé alors que la foi est un don à faire grandir et à partager. Sans complexe, sans violence, sans nostalgie. Reconnaissons nos manques d’audace et de courage quand il s’agit de témoigner de notre foi.
PRIERE : Nous te confions, Seigneur, ceux qui se sentent seuls et incompris.
Beaucoup ont souffert de la solitude ces derniers mois. Nous te prions pour les personnes âgées qui ont été empêchées de voir leur famille dans les maisons de repos. Combien de personnes sont décédées avec le sentiment d’être seules et abandonnées ? Comme toujours, tu étais là, sans jamais t’imposer. Tu te fais toujours plus proche de nous que nous de nous-mêmes.
Notre Père…
Je vous salue Marie…