Dixième station. Jésus est dépouillé de ses vêtements.

NOUS VOUS ADORONS, O JESUS, ET NOUS VOUS BENISSONS
PARCE QUE VOUS AVEZ RACHETE LE MONDE PAR VOTRE SAINTE CROIX.
Lorsque le Seigneur arrive au Calvaire, on lui donne à boire un peu de vin mélangé à du fiel, sorte de narcotique pour atténuer un peu la douleur de la crucifixion. Mais Jésus n’a pas voulu le boire. Il se livre à la mort avec la pleine liberté de l’Amour.
Puis les soldats dépouillent le Christ de ses vêtements.
De la plante des pieds à la tête, il n’y a en lui rien d’intact : blessures, meurtrissures, plaies ouvertes, ni soignées, ni bandées, ni soulagées.
Les bourreaux prennent ses vêtements et en font quatre parts. Mais la tunique est sans couture ; aussi se disent-ils entre eux :
Ne la déchirons pas ; mais tirons au sort pour savoir qui l’aura.
C’est ainsi que l’Ecriture s’accomplit une fois de plus : « ils se sont partagés mes vêtements, ils ont tiré au sort ma tunique. »
C’est la spoliation, le dépouillement, la pauvreté la plus absolue. Rien n’est resté au Seigneur, si ce n’est un morceau de bois.
Pour arriver à Dieu, le Christ est le chemin ; mais le Christ est sur la Croix, et pour monter sur la Croix il faut avoir le cœur libre et libéré. Jésus, donne à chaque participant à ce chemin de croix la force d’abandonner tout ce qui l’éloigne de toi.