Deuxième station. Jésus est chargé de sa croix.

NOUS VOUS ADORONS, O JESUS, ET NOUS VOUS BENISSONS
PARCE QUE VOUS AVEZ RACHETE LE MONDE PAR VOTRE SAINTE CROIX.
Jésus se livre sans défense à l’exécution de la sentence. Rien ne lui sera épargné, et voici que le poids de la croix infamante s’abat sur ses épaules. Mais, par la vertu de l’amour, la Croix se transformera en trône de sa royauté.
Les habitants de Jérusalem, et les étrangers venus, pour la Pâque, se pressent dans les rues de la ville pour voir passer Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs. Le tumulte des voix est entrecoupé de courts silences : peut-être lorsque le Christ fixe les yeux sur quelqu’un: Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il prenne sa croix, chaque jour, et qu’il me suive.
Avec quel amour Jésus porte le bois qui va devenir l’instrument de sa mort !
N’est-il pas vrai que, dès que tu cesses d’avoir peur de la Croix, de ce que les gens appellent croix, et que ta volonté s’applique à accepter la Volonté divine, tu es heureux. Avec la croix du Christ, nulle peine n’a d’importance: seule compte la joie de se savoir co-rédempteur avec lui.
Souvent autour de nous règne comme une sorte de peur de la Croix, de la Croix du Seigneur. Ne va-t-on pas jusqu’à enlever les croix qu’ont plantées nos aïeux au bord des chemins et dans des milieux publics!
Dans la Passion, la Croix a cessé d’être symbole de châtiment : elle est devenue un signe de victoire. La Croix est l’emblème du Rédempteur, en elle se trouvent notre salut, notre vie et notre résurrection.
Jésus aide-moi à relever la tête et à contempler ta sainte Croix.